
Née le 19 décembre 1976 à Rambouillet de parents d’origine serbe, Daniela Markovic grandit au sein d’une famille attachée aux traditions et aux valeurs strictes et rigoureuses du travail.
Très tôt, Daniela éprouve le besoin de s’évader à travers différentes formes d’art: elle dessine, peint, modèle et sculpte. On retrouve son amour pour les matières dans la plupart de ses œuvres. La présence des volumes comme des épaisseurs, se retrouve tout au long du processus de création. Elle cherche à fixer l’image, fixer les sentiments procurés par un paysage ou un sujet.
Après des études d’économie en France, Allemagne et en Angleterre, Daniela poursuit une carrière internationale dans l’informatique de gestion.
Elle vit 7 ans à Londres puis s’installe en Suisse, au bord des rives du Lac Léman. En parallèle de son activité professionnelle, elle n’a jamais cessé de peindre, de perfectionner son art et ses techniques.
Daniela a développé deux séries de travaux bien distinctes:
– La série de tableaux ‘ A fleur de peau’ dépeint avec sensibilité des portraits intimistes de femmes appartenant au milieu de la prostitution. Il ne s’agit pas ici de débattre de la prostitution, mais simplement de montrer l’intimité, la fragilité et l’ humanité de ces femmes de l’ombre…
Le papier kraft endommagé m’est apparu comme le support parfait pour illustrer l’existence écorchée de ces femmes. Le milieu de la prostitution présente l’extrême de ce que chaque femme peut vivre, de l’adulation à la déchéance. Ce papier reflète nos âmes froissées, l’âme de ceux et celles qui ont connu des déchirures dans leur vie.
– La série de tableaux ‘Roi de nos Lacs’ rend hommage à la beauté changeante du Lac Léman et de ses rivages:Les peintures sont épaisses, souvent modelées aux couteaux. Elles sont travaillées par couches superposées, grattées, frottées pour donner du relief et de la profondeur. Les couleurs sont vibrantes, la texture brute et si particulière attire la lumière. Parfois des feuilles d’or et d’argent sont ajoutées et offrent un jeu de lumière inégalable.
C’est à travers la peinture que Daniela se dévoile et nous transmet ces émotions.
Comme l’exprimait si justement le poète Edward Estlin Cummings, on n’est jamais autant soi-même que lorsque l’on ressent.
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